Une aristocrate française du 17e siècle avait un petit secret pour garder ses dents
Une aristocrate française du XVIIe siècle, Anne d’Alègre, utilisait du fil d’or pour maintenir ses dents en place après avoir été diagnostiquée d’une maladie parodontale.
Image d’entête : reconstitution du sourire d’Anne d’Alègre. (Le Chronographe, Nantes Métropole/ INRAP)
Ci-dessous : crâne d’Anne d’Alègre équipée de prothèses dentaires aux fils d’or. (Rozenn Colleter/ Inrap)
Son corps a été retrouvé en 1988 au château de Laval, dans le nord-ouest de la France, dans un cercueil en plomb, mais la prothèse dentaire n’a été découverte que lorsqu’une équipe d’archéologues et de dentistes français (INRAP – Institut National de Recherches Archéologiques Préventives/ CNRS) a utilisé un scanner « Cone Beam » (imagerie volumétrique par faisceau conique) pour le découvrir.
A partir de l’étude : gros plan en radiographie du crâne d’Anne d’Alegre. (R.Colleter et col./ Journal of Archaeological Science – Reports/ INRAP)
Le fil d’or devait être resserré au fil du temps, ce qui a aggravé la situation, selon l’étude. La pression pour maintenir une belle apparence était énorme pour les femmes de l’aristocratie à l’époque, et d’Alegre, une mondaine à la réputation controversée, ne faisait pas exception. La recherche espère réhabiliter sa réputation et montre qu’elle a subi beaucoup de stress dans sa vie.
L’étude publiée dans le Journal of Archaeological Science – Reports : Dental care of Anne d’Alègre (1565–1619, Laval, France). Between therapeutic reason and aesthetic evidence, the place of the social and the medical in the care in modern period et présentée sur le site de l’INRAP – Institut National de Recherches Archéologiques Préventives : Les secrets du sourire d’Anne d’Alègre : les soins dentaires au XVIIe siècle dans l’aristocratie.
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Une aristocrate française du XVIIe siècle, Anne d’Alègre, utilisait du fil d’or pour maintenir ses dents en place après avoir été diagnostiquée d’une maladie parodontale.
Image d’entête : reconstitution du sourire d’Anne d’Alègre. (Le Chronographe, Nantes Métropole/ INRAP)
Ci-dessous : crâne d’Anne d’Alègre équipée de prothèses dentaires aux fils d’or. (Rozenn Colleter/ Inrap)
Son corps a été retrouvé en 1988 au château de Laval, dans le nord-ouest de la France, dans un cercueil en plomb, mais la prothèse dentaire n’a été découverte que lorsqu’une équipe d’archéologues et de dentistes français (INRAP – Institut National de Recherches Archéologiques Préventives/ CNRS) a utilisé un scanner « Cone Beam » (imagerie volumétrique par faisceau conique) pour le découvrir.
A partir de l’étude : gros plan en radiographie du crâne d’Anne d’Alegre. (R.Colleter et col./ Journal of Archaeological Science – Reports/ INRAP)
Le fil d’or devait être resserré au fil du temps, ce qui a aggravé la situation, selon l’étude. La pression pour maintenir une belle apparence était énorme pour les femmes de l’aristocratie à l’époque, et d’Alegre, une mondaine à la réputation controversée, ne faisait pas exception. La recherche espère réhabiliter sa réputation et montre qu’elle a subi beaucoup de stress dans sa vie.
L’étude publiée dans le Journal of Archaeological Science – Reports : Dental care of Anne d’Alègre (1565–1619, Laval, France). Between therapeutic reason and aesthetic evidence, the place of the social and the medical in the care in modern period et présentée sur le site de l’INRAP – Institut National de Recherches Archéologiques Préventives : Les secrets du sourire d’Anne d’Alègre : les soins dentaires au XVIIe siècle dans l’aristocratie.