Ce 11 aout, la Russie va tenter de retourner sur la Lune
Après une interruption de près d’un demi-siècle, la Russie s’apprête à faire un retour sur la Lune avec le lancement de l’atterrisseur Luna 25. Cette mission, dont le lancement est prévu aux premières heures du 11 août, marque une étape importante et résonne avec les tensions liées à l’offensive russe en Ukraine.
Image d’entête : maquette de l’atterrisseur lunaire russe Luna-Glob (Luna 25) au Salon du Bourget en 2015. (Pline/ Wikimedia)
Le lancement prochain de l’atterrisseur Luna 25, le premier de la Russie depuis 1976, témoigne de la détermination de Moscou à revitaliser et à développer le programme lunaire de l’ère soviétique. Pesant environ 800 kilogrammes, l’atterrisseur à quatre pattes visera le pôle sud de la Lune, une destination rare par rapport aux atterrissages habituels sur l’équateur lunaire.
Selon Roscosmos, l’agence spatiale russe, une fusée Soyouz a été assemblée au cosmodrome Vostochny, dans l’Extrême-Orient russe, en vue du lancement de Luna 25, prévu pour le 11 août. La mission prévoit un atterrissage en douceur, la collecte d’échantillons de sol et des recherches scientifiques à long terme. Si ce lancement constitue la première étape du nouveau programme lunaire de Moscou, il reflète également l’évolution de la dynamique internationale. Dans un contexte de relations tendues avec l’Occident, la Russie a exprimé son intérêt pour le renforcement de la coopération spatiale avec la Chine. Le retrait de l’Agence spatiale européenne de la coopération sur Luna 25 et les missions futures n’a pas découragé les ambitions de Moscou.
L’année dernière, le président Vladimir Poutine a souligné la détermination de la Russie à développer son programme lunaire malgré les sanctions occidentales. Rappelant les réalisations spatiales de l’Union soviétique malgré les sanctions en 1961, Poutine a réaffirmé l’engagement de la Russie en déclarant :
Nous sommes guidés par l’ambition de nos ancêtres d’aller de l’avant, en dépit de toutes les difficultés et de toutes les tentatives visant à nous empêcher d’avancer de l’extérieur.
Le lancement de l’atterrisseur Luna 25 voudrait symboliser le progrès technologique de la Russie et sa détermination à aller de l’avant malgré les tensions internationales. Sous les yeux du monde entier, les ambitions lunaires de la Russie pourraient ouvrir la voie à une nouvelle ère d’exploration et de coopération, ou au contraire accentuer les clivages existants.
Il n’y a aucune publicité sur GuruMeditation et le Guru ne compte que sur la reconnaissance de ses lecteurs/ lectrices.
Merci pour votre aide !
Après une interruption de près d’un demi-siècle, la Russie s’apprête à faire un retour sur la Lune avec le lancement de l’atterrisseur Luna 25. Cette mission, dont le lancement est prévu aux premières heures du 11 août, marque une étape importante et résonne avec les tensions liées à l’offensive russe en Ukraine.
Image d’entête : maquette de l’atterrisseur lunaire russe Luna-Glob (Luna 25) au Salon du Bourget en 2015. (Pline/ Wikimedia)
Le lancement prochain de l’atterrisseur Luna 25, le premier de la Russie depuis 1976, témoigne de la détermination de Moscou à revitaliser et à développer le programme lunaire de l’ère soviétique. Pesant environ 800 kilogrammes, l’atterrisseur à quatre pattes visera le pôle sud de la Lune, une destination rare par rapport aux atterrissages habituels sur l’équateur lunaire.
Selon Roscosmos, l’agence spatiale russe, une fusée Soyouz a été assemblée au cosmodrome Vostochny, dans l’Extrême-Orient russe, en vue du lancement de Luna 25, prévu pour le 11 août. La mission prévoit un atterrissage en douceur, la collecte d’échantillons de sol et des recherches scientifiques à long terme.
Si ce lancement constitue la première étape du nouveau programme lunaire de Moscou, il reflète également l’évolution de la dynamique internationale. Dans un contexte de relations tendues avec l’Occident, la Russie a exprimé son intérêt pour le renforcement de la coopération spatiale avec la Chine. Le retrait de l’Agence spatiale européenne de la coopération sur Luna 25 et les missions futures n’a pas découragé les ambitions de Moscou.
L’année dernière, le président Vladimir Poutine a souligné la détermination de la Russie à développer son programme lunaire malgré les sanctions occidentales. Rappelant les réalisations spatiales de l’Union soviétique malgré les sanctions en 1961, Poutine a réaffirmé l’engagement de la Russie en déclarant :
Nous sommes guidés par l’ambition de nos ancêtres d’aller de l’avant, en dépit de toutes les difficultés et de toutes les tentatives visant à nous empêcher d’avancer de l’extérieur.
Le lancement de l’atterrisseur Luna 25 voudrait symboliser le progrès technologique de la Russie et sa détermination à aller de l’avant malgré les tensions internationales. Sous les yeux du monde entier, les ambitions lunaires de la Russie pourraient ouvrir la voie à une nouvelle ère d’exploration et de coopération, ou au contraire accentuer les clivages existants.