60 jours au lit… pour la science !
Ce lundi (25 mars), 12 adultes de Cologne, en Allemagne, se sont installés dans des lits spéciaux où ils resteront 60 jours pour aider les scientifiques à mieux comprendre l’impact des longs vols spatiaux sur le corps humain.
Image d’entête : La centrifugeuse à bras court du centre aérospatial allemand (DLR) : le centre Envihab à Cologne, en Allemagne, sera utilisé lors de la première étude conjointe sur le long terme sur le repos au lit commandé par l’ESA et la NASA afin d’étudier le potentiel de la gravité artificielle pour atténuer les effets du vol spatial. (ESA)
L’étude sur l’alitement par gravité artificielle est un programme conjoint de l’Agence spatiale européenne (ESA) et de la NASA.
Selon l’ESA :
…Ils seront gardés dans des lits avec la tête inclinée de 6° sous l’horizontale et doivent s’assurer que l’une de leurs épaules touche le matelas en tout temps.
Au fur et à mesure que le sang s’écoule vers leur tête et que leurs muscles sont perdus à cause de leur sous-utilisation, les chercheurs étudieront les changements et testeront les techniques pour passer de l’alimentation à l’exercice physique. La gravité artificielle est l’une des techniques mises en avant cette fois-ci et verra certains des participants faire tourner des fils….
Un certain nombre d’expériences différentes seront menées au cours de l’étude, portant notamment sur la fonction cardiovasculaire, l’équilibre et la force musculaire, le métabolisme et la performance cognitive….
Selon Jennifer Ngo-Anh, chef de l’équipe de recherche de l’ESA :
Pour que ces missions soient possibles, il faut réduire au minimum les divers risques pour la santé des astronautes. Cette étude nous permet d’aborder la question de l’atrophie musculaire causée par l’apesanteur, mais aussi d’autres facteurs de stress comme le rayonnement cosmique, l’isolement et les restrictions spatiales.
Présentée sur le site de l’ESA : Testing the value of artificial gravity for astronaut health.
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