Sur la diversité des motifs que présente la robe des bourdons
Nous avons tendance à imaginer que les bourdons ont généralement un ensemble spécifique de motifs de couleurs, mais en y regardant de plus près, bien qu’elles arborent les mêmes couleurs, les motifs sont différents.
Image d’entête : chez les boudons, la forme noire est semblable aux autres abeilles de la région côtière du Pacifique, tandis que la forme rouge est semblable aux autres abeilles de la région des Rocheuses (États-Unis). (Li Tian/ Penn State)
Selon Heather Hines, professeure adjointe de biologie et d’entomologie à l’université Penn State et chercheuse principale de l’étude :
Il y a une diversité exceptionnelle dans la coloration des bourdons. Parmi les quelque 250 espèces de bourdons, il y a plus de 400 couleurs différentes qui se mélangent et correspondent aux mêmes couleurs sur les différents segments du corps d’un bourdon.
Les facteurs évolutifs jouent un rôle dans la coloration des abeilles. On peut par exemple remarquer que chez certaines espèces, à l’extrémité côté dard de son corps, on peut trouver un point rouge (à gauche sur l’image d’entête) qui avertit ou signale un danger pour ceux qui le voient. Les chercheurs ont également noté que les abeilles de la même région imitaient habituellement des modèles.
En dépit de la grande diversité disponible, les modèles de couleurs ont tendance à converger vers la similitude à l’intérieur d’une région géographique particulière parce qu’ils servent de signal d’alarme important et efficace. Il s’agit d’un exemple de mimétisme mullérien, où des motifs de couleurs similaires, souvent vives, sont utilisés parmi plusieurs espèces pour avertir les prédateurs d’une caractéristique dangereuse comme la toxicité ou les dards/ piqures.
En recherchant ces modèles de couleurs, les chercheurs ont été en mesure d’identifier une région particulière dans un gène, appelé Abdominal-B, qui régule la façon dont les couleurs sont exprimées.
L’étude publiée dans The Proceedings of the National Academy of Sciences : A homeotic shift late in development drives mimetic color variation in a bumble bee et présentée sur le site de l’université Yale : How the bumble bee got its stripes.
[totaldonations_circle_bar id="81539"]
Il n'y a pas de publicité ici et le Guru tente, cette semaine, de réunir les fonds nécessaires pour continuer à faire vivre GuruMeditation. On y est presque et votre aide est absolument nécessaire et cela se passe ici.