L’Inde se dirige vers la Lune
La deuxième mission de l’Inde sur la Lune est en cours.
Après un compte à rebours de 20 heures, le lanceur GSLV MkIII-M1 a décollé comme prévu de la deuxième rampe de lancement du centre spatial Satish-Dhawan (SDSC) SHAR, à Sriharikota.
GIF d’entête : à partir d’une vidéo de l’Organisation indienne pour la recherche spatiale (ISRO), représentation du déroulé de la mission (scan laser de la surface, l’atterrisseur se détache de l’orbiteur et vient se poser sur la Lune). (ISRO)
Chandrayaan-2 prend son envol à bord du lanceur GSLV MkIII-M1. (Organisation indienne pour la recherche spatiale (ISRO))
Environ 16 minutes 14 secondes après le décollage, le véhicule a placé la sonde spatiale Chandrayaan-2 sur une orbite elliptique terrestre. Immédiatement après, le générateur solaire de la sonde a été déployé automatiquement et le réseau de télémesure, suivi et commande de l’ISRO(ISTRAC), à Bengaluru, a pris le contrôle du vaisseau spatial.
Le plan de vol de l’astronef Chandrayaan-2 lorsqu’ils volent vers la Lune entre juillet et septembre 2019. Chandrayaan-2 mettra environ sept semaines pour atteindre la lune.(ISRO)
D’un coût modeste de 141 millions de dollars (121 millions d’euros), Chandrayaan-2 est composé d’un orbiteur, d’un atterrisseur et d’une astromobile (rover). Il a été envoyé dans l’espace par le lanceur le plus puissant du pays, connu sous le nom de Geosynchronous Satellite Launch Vehicle Mark III, dont la conception et la fabrication complètes ont été réalisées dans le pays.
L’orbiteur indien Chandrayaan-2 (en bas) et l’atterrisseur Vikram (en haut avec les pieds) lors des préparatifs du lancement. (ISRO)
Son atterrisseur tentera de descendre sur la surface lunaire au cours de la première semaine de septembre pour recueillir de l’information sur la topographie et chercher de l’eau.
Représentation de l’atterrisseur et du rover. (ISRO)
Avec Chandrayaan-2, l’Inde tente un atterrissage en douceur sur la lune,un exploit accompli par seulement trois autres pays : les États-Unis, la Russie et la Chine. Elle espère également être la première à atterrir dans la région inexplorée du pôle Sud. Lors de sa première sortie lunaire avec Chandrayaan-1, l’Inde a contribué à la découverte de molécules d’eau à sa surface. La technologie peu coûteuse, qui a alimenté son programme spatial, est une source de fierté et d’inspiration nationale en Inde.
L’orbiteur observera la surface lunaire et communiquera avec l’atterrisseur, Vikram, du nom du fondateur de l’ISRO. L’astromobile (rover), Pragyan, qui signifie sagesse en sanskrit, est un véhicule robotique à 6 roues alimenté par l’énergie solaire.
Dans les prochains jours, une série de manœuvres en orbite seront effectuées à l’aide du système de propulsion embarqué du Chandrayaan-2. L’orbite de la sonde spatiale s’élèvera par étapes, puis il sera placé dans une trajectoire de transfert lunaire.
Il devrait arriver dans la région sud polaire de la Lune le 7 septembre.
Le décollage.
Sur le site de l’Organisation indienne pour la recherche spatiale : Chandrayaan-2 update:Mission Plan of Chandrayaan-2 spacecraft.