Sur le mythe de la femme-trophée
Nous connaissons le stéréotype de la “femme-trophée » (épouse faire-valoir) : que les femmes attirantes épousent des hommes riches, en portant peu d’importance à leurs autres traits, comme l’apparence physique et que ces hommes recherchent de jolies femmes, mais ne se soucient pas de leur éducation ou de leur revenu.
Image d’entête : “Le Couple mal assorti” (1550) par le peintre allemand Lucas Cranach.
Cependant, une nouvelle recherche menée par la sociologue Elizabeth McClintock de l’université de Notre Dame (Indiana, États-Unis), montre que le stéréotype de l’épouse-trophée est en grande partie un mythe alimenté par l’observation sélective qui renforce les stéréotypes sexistes et banalise le statut professionnel des femmes. Bref, encore une histoire de macho.
Dans son étude “Beauty and Status: The Illusion of Exchange in Partner Selection?” (La beauté et le statut : L’illusion d’échange dans la sélection du partenaire?), McClintock résout le paradoxe entre le stéréotype de la femme-trophée et la preuve que les couples s’accordent à la fois sur l’attraction physique et le statut socio-économique.
En utilisant, pour la première fois, un échantillon national représentatif de jeunes couples dont les deux partenaires ont été interrogés et leur attrait physique évalué, McClintock a pu contrôler la correspondance de l’attractivité. Pour la sociologue, les précédentes recherches dans ce domaine n’ont pas tenu compte de deux importants facteurs.
Selon McClintock, qui se spécialise dans l’inégalité au sein des partenariats romantiques :
Je trouve des hommes beaux avec, pour partenaire, de jolies femmes et des hommes qui ont réussi avec des femmes qui ont également réussi. Donc, en moyenne, les hommes au statut élevé ont de bien plus belles femmes, mais c’est parce qu’ils sont eux-mêmes considérés comme plus beaux, peut-être parce qu’ils sont moins susceptibles d’être en surpoids et plus susceptibles de se permettre des accolades, de beaux vêtements et des visites chez le dermatologue, etc. Deuxièmement, de loin la force la plus puissante dans la sélection des partenaires, c’est la similitude dans l’éducation, la race, la religion et l’attrait physique.
En effet, la recherche de McClintock montre qu’il n’y a pas une tendance générale, pour les femmes, à faire commerce de leur beauté pour de l’argent. Cela ne veut pas dire que les mariages du type “femme-trophée” ne se produisent jamais, c’est juste qu’ils sont assez rares.
Donald Trump et sa troisième femme Melania Knauss-Trump pourraient très bien illustrer le stéréotype de la femme-trophée. Mais, il y a tellement d’exemples d’hommes riches qui se mettent en couple avec des femmes qui réussissent, plutôt que “d’acheter” une femme mannequin.
Les deux hommes qui ont fondé Google (Larry Page et Sergey Brin) se sont tous deux mariés à des femmes très accomplies, l’une est doctorante et l’autre est une riche entrepreneuse.
Pour McClintock, le stéréotype de la femme-trophée est également et mal appliqué, le plus souvent, en dehors du monde des célébrités :
J’ai entendu des femmes de médecins comparées à des femmes-trophée par des observateurs qui ne remarquent que leur apparence et leur statut et ne parviennent pas à réaliser qu’il (le médecin) est beau aussi, et qu’elles vivent aussi, elles-mêmes, une réussite professionnel ou qu’elles en ont vécu une avant d’avoir des enfants qui l’ont amené à quitté leur activité.
La recherche de McClintock indique également que, contrairement au stéréotype de la femme-trophée, les barrières des classes sociales sur le marché du mariage sont relativement imperméables. Les belles femmes sont peu susceptibles de tirer parti de leur apparence pour s’assurer une mobilité vers le haut, par le mariage.
Nous devons donc nous appliquer à ne pas porter un jugement trop hâtif, certainement motivé par une jalousie ou une fierté mal placée et nourrie, avec malice, d’exemples qui ne reflètent en rien la majorité.
L’étude publiée dans l’American Sociological Review : Beauty and Status : The Illusion of Exchange in Partner Selection?
Mais bien sur ça repose sur un point de vue sexiste. parce que d’elle meme les belles femmes ne se disent pas qu’elle devrait etre avec de beaux hommes ou de riches hommes l’inverse existe tres rarement voir pas du tout une belle femme avec un homme pauvre ou moche et pas riche ou meme juste gros. c’est pas qu’un point de vue de patriarche c’est un point de vu humain car les femmes choisissent les meilleurs partis les critères évoluent selon les époques. mais les belles femmes osnt attirés par les hommes puissant socialement parlant ou meme juste riches et ça n’a rien a voir avec le sexiste ou le machisme ou quoi que ce soit d’autre parce que rien ne les obligent a reproduire éternellement le schema si ce n’est notre condition humaine
Excellente image d’en-tête !