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Ecoutez cette chenille appeler ses copines en se frottant l’anus sur une feuille

2 Mar 2017 | 0 commentaires

Drepana arcuata

Une équipe de chercheurs Canadien (université Carleton) et Brésilien (Universidade Federal de Viçosa) a constaté qu’une espèce de chenille (Drepana arcuata) utilise des parties de leur corps pour créer des vibrations dont le bruit, inaudible pour l’humain, attire leurs congénères.

Image d’entête : coopération de chenilles Drepana arcuata pour la construction d’un cocon. (Jayne Yack/ université Carleton)

De précédentes recherches ont montré que cette petite chenille du bouleau utilise des parties de son corps pour communiquer avec d’autres chenilles. En allant plus loin, les chercheurs ont constaté qu’elles utilisent plus qu’on ne le pensait, et ceci afin de communiquer de plusieurs façons.

Pour le découvrir, ils ont capturé plusieurs spécimens et les ont introduits dans leur laboratoire. Ils les ont placés sur des feuilles de bouleau entourées de micros capables de capturer les sons produits par les insectes, ainsi que de caméras pour capter l’action.

En étudiant les vidéos, les chercheurs ont découvert que les chenilles produisaient quatre principaux types de sons, tous estimé donner des informations sur la nourriture ou sur la construction d’un cocon, qu’elles construisent généralement en groupe pour répartir la charge de travail et aller plus vite en cas d’intempérie. L’équipe a constaté que les sons ont été produits de plusieurs manières, en frottant ou en raclant des parties de leur bouche (les mandibules) contre une feuille, en secouant leurs corps ou en trainant des pièces anales contre une surface de feuille.

Vidéo tirée de l’étude :

L’équipe de recherche n’a pas encore compris pourquoi cette chenille a besoin de produire une telle variété de sons, mais ils suggèrent que cela sert à rameuter d’autres proches de son genre et à les aider dans une tâche à accomplir, comme la construction des cocons. Certains sons peuvent indiquer que des aliments ont été trouvés, par exemple, tandis que d’autres indiquent divers problèmes. L’équipe a également constaté qu’à l’occasion, une chenille solitaire produisait un certain son et en quelques heures, plusieurs autres chenilles se dirigeaient vers elle.

Il a été noté que la traduction des communications utilisées par les chenilles pourrait conduire au développement d’un nouveau type de pesticides qui brouillerait les communications, les empêchant de partager des indications sur leur alimentation, de s’engager dans la construction de cocons ou peut-être de résoudre des différents entre elles.

L’étude publiée dans Behavioral Ecology and Sociobiology : Invitation by vibration: recruitment to feeding shelters in social caterpillars.

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