Plus de 70 % des fusillades de masse dans les pays développés ont lieu aux États-Unis
Les fusillades de masse aux États-Unis représentent 73 % des 139 incidents survenus dans les pays développés entre 1998 et 2019. Pendant cette période, 62 % des 1 318 décès dus à ces attaques se sont également produits aux États-Unis, telles sont les conclusions d’une nouvelle étude (lien plus bas).
Elle montre que quelque 101 agressions ont eu lieu aux États-Unis au cours de cette période, entraînant 816 décès. En comparaison, c’est la France qui a connu le deuxième plus grand nombre de fusillades de masse, soit huit, qui ont entraîné 179 décès.
La moitié des 36 pays développés étudiés n’ont pas connu une seule fusillade de masse au cours des 22 dernières années, et seuls cinq ont connu plus de deux incidents. En revanche, les États-Unis sont le seul pays à connaître une fusillade de masse chaque année.
Les recherches ont été menées par un grand spécialiste de ces confrontations, le professeur Jason R. Silva, de l’université William Paterson (États-Unis), qui a analysé les différences de caractéristiques entre les fusillades de masse aux États-Unis et dans tous les autres pays, ces dernières étant classées ici comme « un incident public impliquant quatre décès ou plus, avec au moins quelques victimes choisies sans discernement ».
Les tendances émergentes montrent que :
- 91% des agresseurs étaient nés dans le pays qu’ils ont attaqué
- 99 % étaient des hommes
- Un tiers avaient une expérience militaire
- 7 % ont déjà eu une expérience dans les forces de l’ordre
Dans l’ensemble, il a été démontré que dans les pays développés (y compris les États-Unis), les fusillades étaient plus susceptibles d’être perpétrées par des personnes ayant des motivations idéologiques et recherchant la notoriété. Outre les écoles, les attaques dans des espaces ouverts sont également fréquentes et la plupart des incidents impliquent des armes de poing et des fusils de chasse.
Si l’on considère les États-Unis séparément, les tireurs étaient plus susceptibles d’utiliser plus d’une arme à feu. La motivation de leur attaque était également différente de celle des autres pays, les auteurs étant confrontés à des problèmes d’emploi et de finances, ainsi qu’à des problèmes relationnels.
Ses recherches ont exclu les incidents impliquant une activité criminelle motivée par le profit, la violence parrainée par l’État et le familicide, ainsi que les incidents impliquant le terrorisme organisé et/ou les luttes pour la souveraineté. Ceci parce que « cela ne permet pas une comparaison valable avec les États-Unis, le principal objet de cette étude. »
En février de cette année, nous apprenions que :
L’étude publiée dans l’International Journal of Comparative and Applied Criminal Justice : Global mass shootings: comparing the United States against developed and developing countries.
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Les fusillades de masse aux États-Unis représentent 73 % des 139 incidents survenus dans les pays développés entre 1998 et 2019. Pendant cette période, 62 % des 1 318 décès dus à ces attaques se sont également produits aux États-Unis, telles sont les conclusions d’une nouvelle étude (lien plus bas).
Elle montre que quelque 101 agressions ont eu lieu aux États-Unis au cours de cette période, entraînant 816 décès. En comparaison, c’est la France qui a connu le deuxième plus grand nombre de fusillades de masse, soit huit, qui ont entraîné 179 décès.
La moitié des 36 pays développés étudiés n’ont pas connu une seule fusillade de masse au cours des 22 dernières années, et seuls cinq ont connu plus de deux incidents. En revanche, les États-Unis sont le seul pays à connaître une fusillade de masse chaque année.
Les recherches ont été menées par un grand spécialiste de ces confrontations, le professeur Jason R. Silva, de l’université William Paterson (États-Unis), qui a analysé les différences de caractéristiques entre les fusillades de masse aux États-Unis et dans tous les autres pays, ces dernières étant classées ici comme « un incident public impliquant quatre décès ou plus, avec au moins quelques victimes choisies sans discernement ».
Les tendances émergentes montrent que :
- 91% des agresseurs étaient nés dans le pays qu’ils ont attaqué
- 99 % étaient des hommes
- Un tiers avaient une expérience militaire
- 7 % ont déjà eu une expérience dans les forces de l’ordre
Dans l’ensemble, il a été démontré que dans les pays développés (y compris les États-Unis), les fusillades étaient plus susceptibles d’être perpétrées par des personnes ayant des motivations idéologiques et recherchant la notoriété. Outre les écoles, les attaques dans des espaces ouverts sont également fréquentes et la plupart des incidents impliquent des armes de poing et des fusils de chasse.
Si l’on considère les États-Unis séparément, les tireurs étaient plus susceptibles d’utiliser plus d’une arme à feu. La motivation de leur attaque était également différente de celle des autres pays, les auteurs étant confrontés à des problèmes d’emploi et de finances, ainsi qu’à des problèmes relationnels.
Ses recherches ont exclu les incidents impliquant une activité criminelle motivée par le profit, la violence parrainée par l’État et le familicide, ainsi que les incidents impliquant le terrorisme organisé et/ou les luttes pour la souveraineté. Ceci parce que « cela ne permet pas une comparaison valable avec les États-Unis, le principal objet de cette étude. »
En février de cette année, nous apprenions que :
L’étude publiée dans l’International Journal of Comparative and Applied Criminal Justice : Global mass shootings: comparing the United States against developed and developing countries.